Alors que les hopitaux gèrent le flux de malades du Covid-19 et essaient d'assurer leur approvisionnement en équipements de protection, l'impact que la pandémie a sur nos vies demande aussi que tout un chacun s'adapte aux mesures de confinement. Aller faire ses courses est devenu une épreuve, et les conséquences d'un arrêt quasiment total de l'économie fait que certaines personnes peuvent difficilement se procurer les besoins de base, faute de moyens.
En France et ailleurs, différents acteurs de la société refusent de plier face aux difficultés que pose cette crise sanitaire, qui étouffe à la fois l'économie et les liens sociaux. Cette collection d'articles met en lumière le potentiel d'adaptation de certains secteurs qui tentent ardemment de répondre aux besoins des populations les plus vulnérables.
Avec le confinement, les risques de violences conjugales ont ainsi fortement augmenté. Pour y répondre, l'association Citad'elles à Nantes a mis en place un dispositif élaboré pour assurer la prise en charge des victimes. En milieu agricole, les groupes de soutien à l'agriculture paysanne tentent de subvenir aux besoins des communautés locales tout en recréant du lien social malgré les contraintes des mesures de sécurité sanitaire. Pour subvenir aux besoins des plus démunis, le siège social des Restos du coeur de Loire-Atlantique et les "paniers solidarités" qui montent et descendents des balcons à Naples mettent en perspective la mobilisation citoyenne. Enfin, pour éviter d'engorger les hôpitaux, un programme en ligne géré par des volontaires du secteur médical permet le suivi quotidien et automatisé des personnes entrées en contact avec le virus.
Avant que la vie ne reprenne véritablement son cours, les gens s'organisent et s'adaptent à toutes les échelles de la société. Le journalisme de solutions, couverture rigoureuse et convaincante des réponses aux problèmes sociétaux, permet de jeter un regard scrupuleux sur l'émergence d'épiphenomènes et de changements systémiques.